Le promoteur du Tournoi du VTT fait le bilan de la troisième édition et se projette pour la prochaine.

Comment on se sent après cette troisième édition du Tournoi du VTT ?

C’est un agréable sentiment. On l’a fait cette troisième édition. C’était un pari. On l’a gagné. Maintenant nous allons progresser vers les 3 autres années. Nous pensons à sortir tous les artifices pour que le tournoi soit meilleur. On est très content. La troisième édition s’est énormément améliorer sur le plan technique.

Quelles sont ces améliorations ?

La première chose c’est le parcours. Il reste un parcours très pur du VTT. Avec tout le volet accidenté qu’il faut. Nous avons amélioré en termes d’accompagnement avec les commissaires. Il y a en eu un peu plus. Il y avait aussi l’accompagnement médical. Si on a un bon parcours, on a l’avantage d’avoir de bons cyclistes. On a aussi l’avantage de l’encadrement technique. Le volet randonné est spécial pour nous dans la mesure où c’était pour faire découvrir ce magnifique village. Il est devenu une institution aussi prisé que le VTT et même plus. Il faut noter aussi que par rapport aux éditions précédentes, on a un stand médical, des volontaires pour donner de l’eau à boire.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

La première difficulté que nous avons eu, ce sont les participants qui n’arrivent pas à se réveiller tôt le matin. Nous avons une organisation assez stricte dans la mesure où nous sommes dans une zone enclavée. La deuxième chose est que le nombre de personnes qui s’enregistrent et le nombre de personnes qui vient. Il y a un grand décalage parce que ces personnes ratent le bus. Le dernier bus est obligé de partir à 7 h. Sinon ils vont passer plus de temps à Bonaberi, l’événement sera terminé quand les autres vont arriver. On était obligé d’annuler un bus. Parce que les plus aguerris savent entre 6 h et 6h30, ils sont déjà là. On n’a pas encore de solution pour ça. Plus on retarde le bus, plus le tournoi s’achève tard et moins on est professionnel, moins les procès sont respectés. C’est l’une des plus grosses difficultés qu’on a dans l’organisation.

C’est quoi les perspectives ?

Les 3 prochaines années vont être complètement différentes. La Fédération de cyclisme notamment le président régional du Littoral, nous a invité à un dialogue lundi dernier. Nous avons eu une très bonne conversation. Je pense que les choses vont s’améliorer sur le plan technique. Nous au niveau de nos partenaires, nous allons essayer d’être plus exigeant. Ce n’est pas l’argent qui est important. C’est la sécurité autour qui est importante. C’est la délégation de la santé qui nous accompagné, nous essayons d’entrer dans la norme. Nous allons basculer en association sportive. On sera mieux encadré quand on sera une association sportive. Cela va se faire avant la prochaine édition.

Propos recueillis par Yves Léopold Kom