Annie Eliane Nana. La Présidente du comité d’organisation du Marathon international de Douala (Mid), pense que la mobilisation a été au rendez-vous.

« C’est un bilan très satisfaisant en termes de participation. Que ce soit, sur le semi-marathon, le marathon ou le marchaton, les camerounais ont répondu présent. Il n’y avait pas que les doualais. Je tiens à dire merci à tous ces compétiteurs qui sont venus du Cameroun et même du monde pour rehausser l’image du Marathon international de Douala. en termes d’organisation, il y a eu pas mal de défis techniques à dresser avant que cette édition ai lieu. Grâce à une équipe soudée derrière moi, nous avons pu le faire. Il y a aussi eu nos partenaires. En commençant par la Communauté urbaine de Douala et d’autres puisqu’ils ont été présents. Merci aussi aux hommes de médias. Parce que nous ensemble depuis le mois de juin à travers les monuments, la communication. Je n’oublie pas aussi les autorités, notamment l’Etat du Cameroun qui a été représenté par le Pr Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des sports et de l’éducation physique. Il revient pour la deuxième année consécutive au Mid. Cela montre que l’Etat accorde un grand intérêt à cet évènement et continuera à soutenir. Le Mid, c’était le sport, la culture. Je remercie ces artistes qui ont accepté de venir rehausser l’image du Mid.

Qu’est-ce qui justifie l’absence des Kenyans alors qu’ils étaient annoncés ?

La procédure était suivie par la Fédération camerounaise d’athlétisme. Nous avons donné tout ce qu’il fallait comme documentation. Apparemment, il y avait un problème d’enregistrement au niveau du e-visas. Même à la dernière minute, le minsep s’est personnellement impliqué. Il a rédigé des correspondances bien précises pour leur faciliter l’embarquement. Des questions d’ordre technique de l’Autorité aéronautique n’ont pas été possibles. Ils sont restés longtemps à Kigali. Ils n’ont pas pu embarquer pour le Cameroun. Mais, ça ne veut pas dire que nos compétiteurs à savoir les camerounais qui ont gagné, ont démérité. Pas du tout. Au contraire ça montre qu’ils ont poussé. On espère que pour la prochaine édition, on aura nos frères kenyans avec nous.

Propos recueillis par Yves Léopold Kom